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La i4 : une vraie BMW avant tout !

il y a 3 ans | Nicolas Morlet

Entre ses deux SAV* électriques, le iX3 arrivé voici quelques semaines et le iX qui incarnera le « nouveau BMW » en fin d’année, c’est presqu’en catimini que l’entreprise munichoise introduit sa berline i4. Et pourtant, elle ne manque pas d’atouts !

Commençons par son allure. Esthétiquement, cette BMW est nettement moins en rupture que le iX au style résolument novateur. Avec la i4, on est en terrain connu, puisqu’elle puise ses références dans la gamme existante en s’apparentant clairement à une Série 4 Gran Coupé.

Des traits de ressemblance

La comparaison n’est pas fortuite. On retrouve sur la i4 la face avant de la Série 4 avec ses grands naseaux caractéristiques. Ils sont dotés ici de volets mobiles pour guider le flux d’air et favoriser l’aérodynamisme. La ligne est distinctement empreinte du style bavarois. La partie arrière plongeante cache un hayon qui s’ouvre sur un large coffre de 470 litres. L’auto est élégante et parfaitement consensuelle dans le sens positif du terme, ce qui pourra constituer un argument de vente auprès des amateurs de BMW. L’habitacle étonne davantage, puisqu’on retrouve un demi tableau de bord de Série 4 sur lequel vient se greffer un large bandeau incurvé, composé de deux écrans de 12,3 pouces. Là encore, les fidèles de la marque retrouveront leur atmosphère habituelle, mais il faudra désormais composer avec des commandes uniquement virtuelles, les boutons physiques ayant disparu.

Une vraie M

Extrapolé de la Série 3, le châssis a été adapté pour intégrer la batterie à plat dans le soubassement. Il en résulte un centre de gravité 53 mm plus bas, gage d’une agilité remarquable. Car BMW l’annonce non sans ironie : sa berline n’est pas faite QUE pour accélérer très fort en ligne droite (une petite pique dirigée vers un constructeur désormais bien identifié…). Après une séance d’agilité avec évitements à haute vitesse, chicanes, épingles et slalom, je ne peux que vous confirmer ces dires ! La i4 est sans conteste une référence en la matière dans le segment des électriques, en tout cas pour la version M50 que nous avons testée, première BEV à arborer dans la gamme BMW le blason M. Il est vrai qu’avec ses 400 kW (544 ch) issus de sa double motorisation, les réactions sont évidemment très franches (3,9 sec de 0 à 100 km/h) et accompagnées d’une sonorité futuriste… diffusée via les haut-parleurs du véhicule (sous la baguette du célèbre compositeur de film Hans Zimmer – ça ne s’invente pas !). Quant à l’autonomie, elle atteint 510 km WLTP dans la configuration M50 et jusqu’à 590 km avec la plus modeste iDrive 40 (250 kW) grâce à la batterie de 80,7 kWh nets.

 

La BMW i4 M50 en quelques chiffres

Moteur                             double, électrique, 400kW, 795Nm

Transmission                   aux quatre roues

Boîte                                automatique monorapport

L / l / H (mm)                     4.783 / 1.852 / 1.448

Poids à vide (kg)              2.215

Volume du coffre (l)         470

Batterie (kWh)                  83,9

Autonomie WLTP (km)     510

0 à 100 km/h (sec)            3,9

Vitesse maxi                    225 km/h

Conso mixte                    19-24 kWh/100km

Prix                                  73.000€ TVAC

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